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La réindustrialisation de l’horlogerie française s’organise
Le 1er octobre dernier à Besançon s’est tenu le 3eme RDV « Grappes d’Entreprises » : une initiative de France Horlogerie pour renforcer la coopération industrielle au sein de la chaîne de valeur de la fabrication horlogère.

Crédit Photo : SUPMICROTECH
C’est dans les locaux de SUPMICROTECH à Besançon que se sont réunis une quarantaine d’acteurs du secteur horloger français, à l’initiative de FRANCE HORLOGERIE le 1er octobre dernier. L’objectif de cette rencontre, qui en est déjà à sa troisième édition, est de mutualiser les compétences des acteurs du secteur afin de réindustrialiser l’horlogerie française.
Soutenue par , la journée a rassemblé des marques, des fabricants de composants, des sous-traitants et des partenaires autour d’ateliers dédiés au développement de produits et procédés industriels horlogers innovants.
Les participants sont repartis avec des objectifs concrets :
Des feuilles de route par chantier, techniques et organisationnelles
La mutualisation des ressources pour optimiser la collaboration entre les différents acteurs
L’identification des besoins en formation visant la montée en compétences des entreprises partenaires
FRANCE HORLOGERIE, à l’origine de cette initiative, est l’organisation professionnelle représentative de la filière horlogère française. Elle rassemble une centaine d’entreprises du secteur qui génère un chiffre d’affaires de 423 millions € et fournit 3000 emplois en France (source : FRANCECLAT).
Rappelons que la France est le 4eme pays du secteur horloger (la Suisse et le Japon étant en tête).
A l’instar de ce que l’on peut observer en Suisse (voir notre article sur Audemars Piguet et celui sur Hermès), la filière horlogère française se met en ordre de bataille pour accélérer sa réindustrialisation.